Le palais de Compiègne
Découverte de ce beau palais, ses appartements historiques aussi beaux qu’à Versailles, son parc, sa roseraie ( un peu trop tôt pour la floraison).
Métier à broder impérial
La chambre de l’Empereur
Faîtes une pause dans le salon de thé situé dans la serre tempérée du palais.
Coup de coeur pour ce tableau “Vert-vert” de Fleury François Richard
Vert-Vert ou le Voyage du perroquet de Nevers est un poème composé de quatre chants en décasyllabes de Jean-Baptiste Gresset, publié en 1734.
Présenté comme un « poème héroïque », Vert-Vert raconte l’histoire humoristique d’un perroquet recueilli dans un couvent de Nevers.
Élevé par les sœurs Visitandines de Nevers, Vert-Vert, « perroquet dévot » parle effectivement un langage chrétien. Réclamé par des religieuses nantaises, il est confié à un batelier de la Loire. Naturellement, il apprend sur le bateau le vocabulaire des matelots et des femmes légères. Arrivé à destination, le perroquet jure comme un marinier. Les religieuses nantaises, épouvantées, le renvoient à Nevers où l’on a le plus grand mal à lui faire réapprendre le latin, mais où il finit ses jours entouré de sollicitude, au point d’ailleurs qu’il meurt d’indigestion :
« Bourré de sucre et brûlé de liqueurs,
Ver-Vert, tombant sur un tas de dragées
En noirs cyprès vit ses roses changées. »
Le sujet de ce poème est assez mince ; l’intrigue ne comporte guère de rebondissements ; le rythme inhérent au décasyllabe est en règle générale assez monotone ; Vert-Vert se soutient donc uniquement par la qualité du style, l’harmonie de la versification et le choix heureux des images et des formules. Le poète donne un relief inattendu et charmant aux détails infimes de la vie conventuelle – les petites jalousies des nonnes, leurs préoccupations minuscules… – qui fait de Vert-Vert un ouvrage unique et inégalé dans la poésie badine française.
source Wikipédia